Le Seigneur rassure nos cœurs
L’expression française « boire le calice jusqu’à la lie » trouve son origine dans ce récit évangélique de l’agonie de Jésus. En sortant du repas Pascal, il faisait nuit. Jésus et trois de ses disciples rejoignent le jardin des oliviers appelé Gethsémani, qui signifie « le lieu du pressoir. » Les trois disciples s’endorment alors que Jésus leur demandait de veiller et de prier. Il sait que comme l’olive se donne au pressoir pour offrir son huile, il devra lui aussi accepter le Pressoir de la Croix pour y donner sa vie afin que nous ayons la vie.
« Père, si tu le veux, éloigne de moi cette coupe ! » crie Jésus dans sa prière. « Mais que soit faite non pas ma volonté, mais la tienne. »
Sur la mosaïque, la mer traversée par le peuple hébreu le jour de Pâques est représentée. On la retrouve dans la mosaïque qui est en face. Elle représente ici l’espérance de Jésus : le Seigneur ne peut laisser son serviteur dans les liens de la mort comme il n’a pas laissé son peuple dans l’esclavage. Il sait au plus profond de son être qu’en remettant sa vie dans les mains de son Père, il le relèvera, il le ressuscitera.
Nous aussi, dans l’épreuve, au moment de la souffrance ou à l’instant de la mort, cette même espérance rassure nos cœurs.