Allégresse pour qui s’abrite dans le Seigneur
Dans le récit biblique, cinquante jours après la Pâque, le Passage de la mer Rouge, Moïse a reçu la Loi du Seigneur sur le mont Sinaï en feu. C’est la Pentecôte.
Les Actes des Apôtres relate la Pentecôte qui a suivi la mort et résurrection de Jésus. Les apôtres, avec Marie, sont enfermés dans la peur. Les portes et fenêtres de la maison sont verrouillées. Mais un violent coup de vent les ouvre et des langues de feu couvrent des disciples.
La Loi avait été donnée à Moïse. L’esprit-Saint est donné et pousse les disciples à annoncer la Résurrection du Christ. C’est sur cet Évangile, sur cette bonne et heureuse nouvelle que l’Église trouve sa fondation.
Devant l’enthousiasme, l’allégresse qui envahissent les disciples, la foule croit qu’ils ont bu du vin doux.
Comme dans la mosaïque d’Anne, en face, la vie spirituelle peut être comparée à l’ivresse, dans la douleur qui défigure ou dans l’allégresse qui transfigure.