Dieu, la sainteté est ton chemin
Le livre de Josué raconte l’unique fable biblique. Alors que tous les peuples avaient un roi, le peuple d’Israël vivait dans la fidélité au Seigneur qu’il reconnaissait comme leur seul Roi.
Mais la tentation était grande de faire comme les autres et d’avoir un roi.
Le peuple est comparé à une forêt qui part à la recherche d’un arbre-roi. Elle sollicite l’olivier, le figuier et la vigne qui répondent par une parole d’humilité : ils ne sont pas faits pour « se balancer au-dessus » des autres arbres, mais pour offrir leurs fruits pour le bonheur des hommes. Qui donnera l’huile d’olive, le vin de la vigne ou la douceur de la figue s’ils acceptent les honneurs royaux ?
Finalement, la forêt propose le trône au buisson d’épines. Lui qui ne donne rien accepte de prendre le pouvoir. Pour le plus grand malheur de Jérusalem, ce roi épineux exigera du peuple de vivre sous la coupe de son autorité au risque d’être dévoré ou d’être embrasé dans son feu.
Dieu est trois fois saint, à l’image des trois arbres que l’on retrouve dans la mosaïque en face des époux de Cana. Sa sainteté ne réside pas dans sa toute-puissance mais dans une alliance aimante avec l’humanité à laquelle il se donne.