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La Désolation

Ecritures

Psaume 79, 13-16
Pourquoi as-tu percé sa clôture ? Tous les passants y grappillent en chemin ;
le sanglier des forêts la ravage et les bêtes des champs la broutent.
Dieu de l'univers reviens ! Du haut des cieux, regarde et vois : visite cette vigne, protège-la,
celle qu'a plantée ta main puissante, le rejeton qui te doit sa force.

Osée 10, 1
Israël était une vigne luxuriante, qui portait beaucoup de fruit. Mais plus ses fruits se multipliaient, plus Israël multipliait les autels ; plus sa terre devenait belle, plus il embellissait les stèles des faux dieux.

 

Os 9,10-12

Comme des raisins au désert, j’avais trouvé Israël ; comme un premier fruit sur un jeune figuier, j’avais vu vos pères. Mais eux, arrivés à Baal-Péor, ils se sont voués à la Honte, ils sont devenus aussi horribles que l’objet de leur amour. Éphraïm ! Comme un oiseau s’envolera ta gloire, dès la naissance, dès la grossesse et la conception. Même s’ils élèvent des fils, je les en priverai avant qu’ils aient l’âge d’homme. Oui, malheur à eux, quand je m’en éloignerai !

Isaïe 5, 2b-7
Il en attendait de beaux raisins, mais elle en donna de mauvais.
Et maintenant, habitants de Jérusalem, hommes de Juda, soyez donc juges entre moi et ma vigne !
Pouvais-je faire pour ma vigne plus que je n’ai fait ? J’attendais de beaux raisins, pourquoi en a-t-elle donné de mauvais ?
Eh bien, je vais vous apprendre ce que je ferai de ma vigne : enlever sa clôture pour qu’elle soit dévorée par les animaux, ouvrir une brèche dans son mur pour qu’elle soit piétinée.
J’en ferai une pente désolée ; elle ne sera ni taillée ni sarclée, il y poussera des épines et des ronces ; j’interdirai aux nuages d’y faire tomber la pluie.
La vigne du Seigneur de l’univers, c’est la maison d’Israël. Le plant qu’il chérissait, ce sont les hommes de Juda. Il en attendait le droit, et voici le crime ; il en attendait la justice, et voici les cris.

 

BET-HA-KEREM – « Maison de la vigne »

Jérémie 6, 1 – 10
Fils de Benjamin, cherchez refuge hors de Jérusalem ! Sonnez du cor à Teqoa, sur Beth-ha-Kérem, dressez un signal, car un malheur survient depuis le nord, un grand désastre.
La toute belle, la délicate, la fille de Sion, je l’ai réduite au silence.
Vers elle se dirigent des bergers et leurs troupeaux ; contre elle, tout autour, ils ont planté leurs tentes, et chacun fait brouter sa part…

Ainsi parle le Seigneur de l’univers : Coupez du bois, amoncelez un remblai contre Jérusalem, la ville qui sera punie ; tout en elle est oppression.
Comme une citerne garde son eau, elle garde sa malice. On entend chez elle violence et dévastation ; mes yeux ne voient que blessure et maladie.
Corrige-toi, Jérusalem, de peur que je me détache de toi, que je te réduise en lieu désolé, en terre inhabitée !
Ainsi parle le Seigneur de l’univers : On va grappiller à fond, comme la vigne, ce qui reste d’Israël. Que ta main repasse comme celle du vendangeur sur les sarments !
Devant qui parlerai-je, devant qui témoigner pour qu’ils entendent ? Voici que leur oreille est incirconcise : ils ne peuvent pas être attentifs. Voici que la parole du Seigneur est devenue pour eux une insulte : ils n’en veulent pas.

 

Isaïe 41, 8 – 10
Toi, Israël, mon serviteur, Jacob que j’ai choisi, descendance d’Abraham mon ami : aux extrémités de la terre je t’ai saisi, du bout du monde je t’ai appelé ; je t’ai dit : Tu es mon serviteur, je t’ai choisi, je ne t’ai pas rejeté. Ne crains pas : je suis avec toi ; ne sois pas troublé : je suis ton Dieu. Je t’affermis ; oui, je t’aide, je te soutiens de ma main victorieuse.

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