Le Seigneur guérit les cœurs brisés et soigne leurs blessures
L’enseignement de Jésus se résume à aimer le Seigneur et aimer son prochain comme soi-même.
Lorsqu’on lui demande qui est notre prochain, Jésus raconte une très belle parabole. Un homme descend de Jérusalem à Jéricho est agressé par des brigands et gît au bord du chemin.
Pour rester dans la pureté rituelle, les prêtres passent leur chemin car, pour rester purs, ne doivent pas toucher le sang. Mais un étranger un samaritain s’arrête. Il descend de son cheval, il s’approche de lui, il pense ses blessures en versant de l’huile et du vin, il le charge sur sa monture, il le conduit à l’auberge, il paye l’aubergiste.
Ici le samaritain est habillé du même vêtement de miséricorde dont est revêtu Noé dans la mosaïque en face, car il agit en faveur de cet inconnu qui traverse sa vie.
Être miséricordieux, être saisi de compassion, être bouleversé jusque dans les entrailles, être pris de pitié. Autant de verbes pour désigner le cœur et l’attitude du cœur de cet homme, image du cœur de Dieu.
En hébreu ils se disent hesed ou rahamin, mot dont la racine évoque les entrailles de la mère qui donne la vie.
La miséricorde, ce n’est pas seulement pardonner mais c’est faire revivre l’autre, le remettre sur un chemin d’humanité.
Le Seigneur est miséricordieux, saisi de compassion, bouleversé devant l’humanité blessée. Il guérit nos cœurs brisés et soigne nos blessures.