top of page
Anne
‣ approfondissement
Dans l’Antiquité, on ne priait pas en silence, on priait toujours à voix haute. Ici, Anne s’exprime avec pudeur. Le prêtre la prend à partie et la traite d’alcoolique. Il y a, de fait, une similitude entre l’état de prière intense et l’ivresse. Les disciples, à la Pentecôte, étaient assimilés à des fêtards éméchés alors que c’était encore le matin…
Pour approfondir : La sobre ivresse des Pères de l’Eglise
Pour approfondir : L’ivresse mystique chez Syméon le nouveau théologien
Les lèvres d’Anne bougent. Elle parle à Dieu, elle instaure un lien de confiance avec lui.
Pour approfondir avec François Varillon : La prière, un dialogue
Lorsqu’Elie lui dit que le Seigneur l’exaucera, Anne change complètement d’état. Elle se remet à manger, retrouve figure humaine et reprend ses activités.
Elle n’est plus dans la prière, elle n’est plus suppliante et affligée, elle se comporte comme une personne qui sait que sa demande a été entendue. Anne prend de la distance à l’égard de son problème, sachant que l’affaire ne dépend plus d’elle.
Cette attitude nous guide pour nos prières de demande. « Tout ce que vous demanderez dans votre prière avec foi, vous le recevrez » (Matthieu 21, 22). Il ne faut pas hésiter à demander puis à considérer que le « dossier suit son chemin », que cela ne dépend plus de nous, et, comme Anne, faire confiance. Anne donna à son fils le nom de Samuel, « Dieu exauce ». Elle l’avait demandé, elle a été entendue et exaucée.
Pour approfondir avec Jacqueline Muston : Réflexions sur Anne
L’écriture de l’Evangile est basée sur les récits de l’Ancien Testament dans lesquels les évangélistes ont puisé des références fortes et connues des auditeurs et des lecteurs. Il en est ainsi du chant de joie de Marie devant sa cousine Elisabeth.
Pour approfondir : Le chant d’allégresse d’Anne et de Marie
Le chant de Marie lors de l'Annonciation a des fondements dans l'Ancien Testament
Pour approfondir : Le Magnificat et l'Ancien Testament
Les deux femmes enfanteront les fils de la promesse. Elles ont fait confiance.
Pour approfondir avec Sœur Marie Monnet : Il n’y a de parents que de parents adoptifs
bottom of page